Un départ définitif de la Suisse … mais qui au final se termine par un retour
Cela arrive, on est parti fleur au fusil, persuadé que tout irait pour le mieux et que cela durerait longtemps.
Puis, des événements extérieurs (troubles, émeutes, guerre etc) ou personnels (maladie d’un proche resté au pays, une maladie chronique qui se déclare ou un accident ou tout simplement le mal du pays) nous amènent, brusquement ou progressivement à la décision: nous rentrons en Suisse.
Cela peut avoir été programmé et géré et là le retour est vécu plus positivement.
Mais ainsi va la vie !
Tout ce que nous avons détricotés en partant, il faut recommencer à le tricoter à nouveau
Il nous faudra nous réinscrire dans une commune, retrouver un logement, un travail, se remettre dans le rythme suisse.
En un mot: tout recommencer … ou presque.
Les enjeux sont différents selon l’âge et si vous avez retiré votre 2e pilier
Si nous sommes encore jeunes (moins de 45 ans), nous pouvons retrouver plus ou moins facilement du travail. Nous avons encore une vingtaine d’années avant la retraite. Si nous avons retiré le 2e pilier, nous avons du temps pour le reconstituer.
Si nous avons plus de 55 ans et que nous avons consommé notre capital du 2e pilier, le retour sera plutôt douloureux. Trouver un emploi à cet âge est difficile. Après quelques années agréables, la galère peut suivre.
Si nous sommes déjà retraités, avons-nous retiré le 2e pilier ? Oui, sans autres revenus que l’AVS, le retour là aussi va être plus que délicat.
Autant dire que quitter la Suisse, retirer son 2e pilier et revenir peut être une très mauvaise aventure de vie !
Plus l’absence aura été longue, plus le retour sera éprouvant !
Certains ne peuvent plus revenir en Suisse.
Le retrait du 2e pilier est donc une décision lourdes de conséquences.